Après douze ans d’acharnement d’une poignée d’activistes d’extrême-gauche qui n’ont, évidemment, jamais mis les pieds à Biarritz, la station balnéaire a été condamnée le 6 février dernier par la cour administrative d’appel de Bordeaux à débaptiser le quartier de la Négresse, pour « atteinte à la dignité de la personne humaine ».
Le maire de Biarritz a décidé de saisir le Conseil d’État pour contester cette décision frappée au coin de l’ignorance, de l’anachronisme et de ce qu’on appelle racialisme mais qui n’est qu’une forme intégrale du racisme puisqu’il assigne à résidence, au-delà même des générations, les individus en fonction de leur race ou de leur ethnie.
Le quartier de la Négresse s’appelle ainsi depuis plus de deux siècles tout simplement parce que s’y trouvait un estaminet tenu par une femme noire. À cette époque-là, le terme signifiait simplement que la femme en question était noire et, plus d’un siècle plus tard, le futur président du Sénégal et académicien français, agrégé de grammaire, Léopold Senghor, proclamait devoir être fier de sa « négritude ».
Contre le démantèlement de l’histoire de Biarritz par des gauchistes aussi incultes que racistes, Démocratie Directe pour la France appelle Mme le Maire de Biarritz à organiser un referendum municipal soumettant aux habitants de la commune une question simple : « Souhaitez-vous que le quartier de La Négresse conserve son nom actuel ? »
Si la réponse est positive, il est bien évident que ni le Conseil d’État ni aucune autre autorité judiciaire n’avalisera l’injonction de la cour administrative d’appel de Bordeaux. Le 6 novembre 1962, saisi par le Président du Sénat, Gaston Monnerville, sur la validité du référendum instaurant l’élection du Président de la République au suffrage universel, le Conseil constitutionnel déclarait n’avoir « pas compétence pour se prononcer sur la demande du Président du Sénat ». Depuis, la jurisprudence constante confirme que lorsque le peuple a voté directement, on ne peut pas s’y opposer.